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Tout débute par des échanges franco-suisses… Le laboratoire de physique des particules (LAPP) d’Annecy, créé en 1976 sous l’impulsion de physiciens parisiens du CNRS désireux de se rapprocher du CERN, est en effet bientôt confronté à des difficultés pratiques lorsqu’il s’agit d’organiser les échanges de matériel avec les collègues situés de l’autre côté de la frontière Suisse : il faut gérer des transports quotidiens, et surtout franchir la douane.
Recruté pour prendre en charge ce besoin, Philippe Brion se forme au fil des années à la réglementation et aux techniques du transport et de la logistique. Surtout, il constate qu’une vingtaine de laboratoires de l’institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) sont également en demande d’un accompagnement pour organiser leurs échanges avec le CERN. Une petite cellule se crée au sein du LAPP, puis elle est rattachée à l’IN2P3, et propose finalement ses services à de nombreux laboratoires. C’est en 2006 qu’elle devient officiellement une unité propre de service de l’IN2P3, ouverte à l’ensemble des laboratoires du CNRS.
Le sens de l’innovation et l’énergie déployées pour en arriver là seront saluées en 2007 par un cristal du CNRS. Depuis lors, le volume d’activité n’a cessé d’augmenter, le rythme de croissance affolant des débuts s’étant stabilisé ces dernières années autour de +5 % à +10 % annuels selon les segments : le besoin des laboratoires ne se dément pas. Conséquence directe, l’équipe est passée en une quinzaine d’années de cinq à une vingtaine d’agents, qui sont désormais hébergés dans un bâtiment dédié, à quelques mètres du LAPP et du LAPTh (laboratoire d’Annecy de Physique Théorique) sur le campus CNRS d’Annecy.
Le 1er juillet 2013, l’unité migre administrativement de l’IN2P3 vers la DGDR, et devient ainsi service du siège du CNRS.
Elle se voit plus précisément rattachée au directeur de la sûreté en 2015, au moment de la création de l’équipe de conseillers au transport de marchandises dangereuses. Depuis 2018, conformément aux textes en vigueur, le conseiller national TMD dépend directement de la présidence.
L’unité est entrée dans une phase de consolidation active, avec de nombreux chantiers engagés récemment, dont certains ont déjà abouti : mise en place d’une tarification auditable, développement d’un nouveau logiciel métier pour faciliter l’accès aux laboratoires, renouvellement et optimisation des marchés publics, projet de conseil des laboratoires avec le LAPP et le LAPTh, modernisation de ses outils de communication… Ulisse est toujours en mouvement !
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